Patrice LECOT BLOG

dimanche 28 septembre 2014

CABANAC SOUS UNE METEO CAPRICIEUSE

               A notre arrivée sur le lac avec Marc, nous savions que la pêche pendant l'enduro allait être difficile car le lac était à sa hauteur maximum depuis trois mois pour des raisons de travaux sur Cahors. L'ayant déjà pêcher hors enduro dans ces conditions, je savais que les fishs ne bougeraient pas de leur place et qu'il nous faudrait trouver une tenue de poissons et pêcher dessus en espérant qu'il ne perde pas d'eau, mais pourquoi descendrait-il ...?
              Après un tirage au sort favorable puisque nous étions tirés 20ième, nous décidions de prendre le poste 49 sur le secteur des Alauzets. Nous avions passé 48 heures pour les préparatifs de l'enduro tout près de ce poste où une grande quantité de saut se faisait entendre.
Après une première nuit tranquille et au matin après le passage des commissaires, quelques poissons avaient été pris sur le secteur du Ruddil et dans les gorges nous étions très confiants car l'enduro ne faisait que commencer même si nous n'avions pas fait de départ. Mais en fin de matinée, on s'aperçu que le lac se mettait à descendre très rapidement cela nous inquiéta car pour ce poste il ne fallait pas de mouvement d'eau, alors pourquoi descendait-il  justement pendant l'enduro ...!!!
Après s'être renseigner sur ce mouvement d'eau, il s'avérait tout simplement que pour des raisons météo et de sécurité l' EDF  devait baisser le lac car les départements de l'Aveyron, de l'Hérault, du Gard et du Var étaient passé en vigilance rouge pour des précipitations très abondantes.
Dès le début de la descente du lac, la réaction du poisson fut immédiate. Pratiquement tous les postes sur le secteur de Cabanac se mirent à dérouler comme des petits fous sur des poissons descendu de la rivière. Quand à nous sur le secteur des Alauzets jusqu'au barrage nous nous retrouvions avec plus aucune activité. Les poissons avaient suivi le mouvement d'eau. Les heures et les jours passèrent toujours dans le même contexte : pas de poissons, nous n'avions plus qu'à espérer le sauve capote. Le vendredi la veille de la fin de l'enduro, le lac commença à se stabiliser même si en une semaine il avait perdu 3 mètre d'hauteur d'eau ce qui est énorme, on commença à revoir du poisson sur le secteur. Effectivement en fin d'après-midi, je faisais un départ dont je perdis le poisson, la guigne continuait. La dernière nuit fut tout aussi calme que les précédentes avec un peu plus d'activité mais toujours pas de départ.
              Dans la matinée du samedi, alors que nous étions en train de plier et de ranger pour la fin de l'enduro et que l'on ne croyait plus en rien, mon Roc se mit à hurler et mon Hybrid à se cintrer. Etait-ce un départ ou bien le papy, installé non loin de nous, qui nous avait pris le fil en pêchant le carnassier ...?
             Au contact de ma canne je ne sentis aucun coup de tête, je me disait que c'était le papy qui m'avait accroché mais en arrivant sur le spot on vit arriver une jolie commune sans défense totalement épuisé et qui monta dans l'épuisette sans difficulté. Un poisson descendu sans doute du haut de Cabanac et fatigué par le long voyage puisque beaucoup d'équipe n'ayant pas vu ou très peu de poissons pendant la semaine se mirent à dérouler pendant la dernière matinée. Tel que Denis et Bernard Parriset qui étaient au poste 32 entre le secteur du Ruddil et de Malaval qui firent un festival de poissons dans les dernières heures en faisant deux fois plus de poissons qu'en une semaine et en remontant à la 9ième place du classement. Félicitations à eux pour cette superbe remontée. Quand à nous notre poisson nous permis de ne pas être capot et de finir à la 36ième place, ouf...!
Une semaine à ne rien faire c'est très dure .....pour le moral !